Pondichéry

La route entre Mamallapuram et Pondichery est très belle même si on peut manquer une partie du paysage quand on ferme les yeux à la vue de ce qui nous arrive en face sur la file de droite! (et oui, en Inde on roule à gauche). Le chauffeur de taxi, lui, semble pourtant serein, à nous de nous détendre! ...pas de regret d’avoir laissé le camion sur la mer! 

Des marais salants qui nous ont rappelé exactement ceux de l’ile de Ré, des rizières, des temples... et nous arrivons à "Pondy" par une longue rue bordée de fabricants et marchands de mobilier en bois. Déjà nous retrouvons l’Inde grouillante des villes. Mais le quartier «français» le long de la mer est beaucoup plus calme. Même si une grande partie des maisons coloniales a été détruite pour une reconstruction (à la va vite) plus rentable pour la location, il en demeure une atmosphère très particulière et différente du reste de la ville. 

On est plongé dans l’histoire et dans une autre époque quand on entre dans les cours des maisons anciennes, quand on aperçoit par les grilles des fenêtres ouvertes d’un petit hôpital les «nurses» avec un tablier et une petite coiffe sur la tête, quand on passe du temps à la bibliothèque de l’Alliance Française où Albert Camu est cité sur tous les murs sous ses portraits noirs et blancs et où les écoliers viennent en uniforme. 

Les rue de Suffren, Dumas, La Bourdonnais, Romain Rolland...les écoles primaires françaises, le Café des Amis et le petit marchand de gâteaux au yaourt, de riz au lait ou de crèmes brulées du coin de la rue nous rappellent qu’il y avait ici un petit bout de France et que notre culture y est encore bien présente. 

Un vélo chargé de cartons, une famille entière sur une moto et les rickshaws nous rappellent que nous sommes bien en Inde!




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Le Café des Amis rue de Suffren. Un de ces petits café-restos où il fait bon attendre près d'une heure avant de déguster un bon "chicken noodles", mais depuis longtemps maintenant, le l'impatience n'existe plus pour nous! 

Pour le petit déjeuner et l'école, on a trouvé un petit café bien tranquille "Le Café des Artes", tenu par un artiste peintre indien contemporain ("Artiste Ouvrier") qui expose dans sa galerie en arrière d'une jolie cour. On se sent dans une ambiance presque parisienne !

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Mais Pondichery c’est aussi un marché grouillant, un ashram crée par «La Mère» d’Auroville, un quartier des pêcheurs avec ses habitations en feuilles de palmier, un dispensaire pour la réinsertion des lépreux guéris….




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Sans trop de concertation, on est tous d’accord pour «rentrer» à Mamallapuram pour passer les fêtes de fin d’année.
Les enfants sont très contents à l’idée de retrouver leur chambre à l’hotel Daphnée!