Sydney

48h après nos émotions de panne moteur sur la route de l'aéroport de Bangkok, nous voici réunis bien au "frais" à Sydney en famille, chez Benoit et Brigitte, Martin et Suzanne. 

Trois semaines de remise en forme physique après 3 mois de "cuisson à petit feu" en Asie! Tout commence par une semaine de bonne tempête. L'Océan Pacifique est magnifique même quand il se déchaine.











Au programme: vie de famille, musées, zoo, découverte de la city, de Circular Quay, Darling Harbour, le quartier des Rocks, le quartier chinois, grandes marches à pied sur le chemin côtier aménagé, piscine et bains de mer dans les "rock pools" qui jalonnent la côte ou sur les plages: Maroubra, Coogee, Bronte, Tamarama, Bondi beach…(des heures de bus et bateau!!!)

Surf pour Anouk, au pied de l'appartement, sur les mythiques vagues de Maroubra Beach. Attention les Braboys ne sont jamais très loin! 



(CF: https://www.youtube.com/watch?v=V1WF7upgLFU)


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Ces quelques semaines nous permettent de prendre le pouls de la "city" et ses environs et d'y découvrir son mode de vie, notamment sur la côte où le sport, le surf et la "beach culture" (SURF and RESCUE !) font partie du quotidien. 

A ce rythme, le format standard de l'australien typique est remarquable: disons que la taille M ici correspond au XL chez nous! 




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Quel contraste après l'Asie! Nous voilà accueillis au coeur d'une société qui nous semble très propre, rigoureuse, organisée.Toutes les infrastructures et les règles collectives sont parfaitement respectées. Il faut dire que les sanctions policières dissuadent le moindre écart! 300 dollars d'amende pour un chien promené sur un chemin interdit à nos chers canidés. Aussi, vous venez tout juste de penser à traverser la rue que déjà les automobilistes sont à l'arrêt pour vous laisser passer! 

Les australiens sont très décontractés et vivent en "positive attitude". Il n'y a "pas de problème" ! Cette confiance en eux et cet optimisme se forgent à l'école dès le plus jeune âge . Celle-ci mise plus sur la personne, en portant en avant les compétences individuelles de chaque élève, que sur les connaissances purement scolaires. En "compensation", le niveau d'études exigé à l'Université est élevé. 
(Petite remarque: ici et dans les 11 autres pays visités, les écoliers portent un uniforme pour aller à l'école et à Sydney les écoles ne sont pas toujours mixtes).

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Noyée dans les espaces verts (ici les trottoirs sont construits autour des arbres!), Sydney profite d'un climat idéalement doux. 


Cette ville cosmopolite figure ainsi dans le haut du classement dans le palmarès des villes ou il fait bon vivre. Les Sydneysiders (habitants de Sydney) ont à leur disposition des parcs immenses, des  barbecue "publics" en  plein air dont ils profitent le WE, des musées gratuits de grande qualité…


Avec une belle santé économique et sociale, nous comprenons que l'Australie ait ainsi pu être largement médiatisée en tant que nouvel Eldorado pour les jeunes européens qui y affluent en grand nombre pour tenter leur chance. Mais attention à la douche froide pour ceux qui ne maîtrisent pas parfaitement la langue, qui débarquent sans réelles compétences professionnelles et sans avoir quelques économies substantielles pour faire face les premiers mois au coût très élevé de la vie. 

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Il y a tellement de choses à dire pour décrire tout ce qu'on ressent quand on découvre Sydney Harbour ! Pour illustrer les quelques photos suivantes, nous avons relevé quelques extraits du livre "Nos voisins du Dessous, chroniques australiennes" de Bill Bryson, que nous avons adoré. A lire!


"A vrai dire, les premiers temps de l'histoire de l'Australie ont tendance à rester un peu flous, voire à être passés sous silence. (…) Une visite au musée de Sydney vous donnera le sentiment que les premiers résidents ont eu, certes, quelques menues difficultés d'approvisionnement et que leur présence n'était peut être pas tout à fait volontaire. Mais on préfère oublier que ces gens sont arrivés couverts de chaînes." (en effet, les premiers arrivants étaient des prisonniers contraints de purger leur peine en formant la colonie anglaise)



"On a peine à imaginer aujourd'hui ce qu'était Sydney en 1950: un trou perdu, ignoré du monde. Pour illustrer la médiocrité de cette cité, il suffit de rappeler que là où s'élève l'Opéra, sur un des plus beaux sites que la terre et l'eau puissent offrir, on avait construit le dépôt des tramways."


"Il est impossible dans cette grande ville swinguante de se faire la moindre idée de ce qu'y fut la vie aux premières années de sa fondation. D'abord, évidemment, parce que les conditions ont quelque peu évolué. Là où il y a deux cents ans on ne trouvait qu'une poignées de cabanes primitives et autres tentes avachies s'étend une grande métropole avenante, fruit d'une transformation aussi radicale qu'inimaginable." 



Le quartier des Rocks: l'origine de la ville







Darling Harbour








"La vie n'offre guère de meilleur endroit où l'on puisse souhaiter se trouver, à huit heures et demi du matin par un beau jour d'été, que Circular Quay à Sydney. D'abord, le panorama est superbe, un des plus beaux du monde. A votre droite, étincelant et presque aveuglant, vous avez le célèbre Opéra qui lance vers le ciel la hardiesse de ses toits. A votre gauche, Harbour Bridge, ce pont immense et majestueux. (…) 


"La baie est sillonnée de ferries démodés à la silhouette ventrue, semblant sortir tout droit d'un livre d'enfants des années 1940 et dégorgeant des files d'employés de bureau bronzés, en tenue estivale, qui vont remplir les hautes tours de verre et de béton se dressant derrière vous"

"C'est surtout l'Opéra qui attire l'oeil, et ça n'est pas étonnant. Sa silhouette est si incroyablement familière, tellement:"hé! les gars, on est à Sydney!", que le regard ne peut s'empêcher d'y revenir. Avec l'Opéra de Sydney on ne peut parler d'esthétique: on est dans le domaine de l'icône."





"L'Opéra est un édifice splendide et je ne permettrais à personne d'y toucher, mais mon coeur appartient au Harbour Bridge. Il n'a pas son allure festive mais il est bien plus imposant. En fait vu de n'importe quel coin de la ville, ce pont s'insinue dans le paysage, sous tous les angles, comme un vieil oncle tenant absolument à figurer sur toutes les photos. De loin, il possède une sorte de dignité courtoise, une majesté discrète. Mais de près, il n'est que masse et puissance."







"Indiscutablement, Sydney doit tout à sa rade. C'est d'ailleurs plus d'un fjord qu'une rade, long de 25 kilomètres et parfaitement proportionné, assez vaste pour être grandiose, assez petit pour que l'on s'y sente à l'aise. Où que l'on se trouve, on peut apercevoir les gens de l'autre rive. On peut leur faire signe si on a envie."


"Comme la baie est plus ou moins orientée est-ouest, elle coupe la ville en deux moitiés connues sous le nom de quartiers Nord et quartiers Est, et peu importe que les quartiers Est soient en fait au sud et les quartiers Nord en partie à l'est: n'oubliez pas que les australiens ont débutés dans l'histoire comme Anglais. Dire que la rade mesure 25 kilomètres ne rend pas justice à ses dimensions. Comme elle se découpe constamment en de multiples bras qui se terminent par d'adorables petites criques et caps ciselés, la côte elle même mesure près de deux 250 kilomètres."