Sur les routes

Passée la frontière turque où le réseau est en pleine évolution et peu fréquenté, le contraste est saisissant!

Ici, pas vraiment de règles de conduite, des routes chargées d'énormes camions de couleur et crachant une épaisse fumée noire, du gasoil à peine raffiné débordant sans complexe des pompes, à 4 centimes d'euros le litre (moins cher que l'eau minérale mais il faut pourtant anticiper car les stations se font rares).

Une grande uniformité dans le parc de voitures puisque seuls 3 ou 4 modèles rudimentaires se partagent les routes (essentiellement produits en Iran, embargo oblige). Des pickup bleu, des "Paycan" et des "Pride" pour tout le monde ou presque. 

Les trop nombreux dos d'âne non signalés se révèlent redoutables au dernier moment. Les chaussées sont parfois très déformées, le réseau n'étant pas ou peu entretenu. 

Compensation: tous sourient au passage du camion ou en nous doublant à grand renfort de Klaxon. 


l'exeption des rivages verdoyants de la mer Caspienne, les grands axes routiers serpentent entre les paysages montagneux ou traversent d'immenses  plaines quasi désertiques.

La PAYCAN, modèle le plus répandu en Iran, est progressivement concurrencé par la plus récente PRIDE ( fierté du pays!), mais qui reste cependant sans grande évolution.

Le robuste pick up iranien, que l'on croise à chaque virage est chargé à toutes les sauces!