Rome, Italie du Sud


Du 2 au 6 septembre
Rome: Casal Paloco est un quartier résidentiel à une heure de trajet (bus+métro) du centre de Rome. Nous partons a l’assaut de la ville un premier soir et nous retrouvons Marguerite et ses copines pour la dernière étape de leur voyage inter rails à travers l’Europe. Première soirée dans le centre d’une ville surprenante avec son musée à ciel ouvert à chaque coin de rue: le Colisée, le Panthéon, les sculptures, les ruines, les fontaines, les églises....sans être des adeptes des guides de visite et des pages d’Histoire, on est aussitôt transporté au temps d’Asterix et Obélix et de César. Rien ne laisse indifférent.





Mais Rome c’est aussi des petits quartiers aux maisons colorées (jaune, ocre, orange), aux ruelles pleines de petits restos, de gélaterias (marchands de glaces), de pizzerias, de places (piazzia) ou les gens se rassemblent le soir, de spectacles de rue...




Une capitale très accueillante, verte (pins maritimes, palmiers, espaces verts), propre, chaleureuse et l’été la circulation semble fluide. Même les enfants n’ont pas rechigné à déambuler dans la ville le soir alors que la chaleur de la journée s’est estompée.

Vendredi 6 septembre, nous quittons Casal Paloco non sans repasser par Rome au petit matin pour la photo du camion devant le Vatican !!! 


La visite s’impose. Ce n’est pas vraiment un havre de simplicité et de dépouillement ! c’est un lieu qui exprime toute l’imposante richesse et puissance de l’Eglise au travers des siècles. La visite de l’intérieur du Vatican se fait très librement et encore une fois, sans aucune connaissance en la matière, on ne peut qu’ être impressionné par chaque détail décoratif, par les dimensions, par les peintures, les sculptures, les couleurs, les lumières... une cathédrale puissance 10, mais moins austère, plus colorée, plus «ludique» pour les enfants. Au sous sol se sont les sépultures des papes qui font faire un bond en arrière dans l’Histoire. Pour les amateurs de bande dessinée, on se sent vite transporté dans le monde des sociétés secrètes, et des grands complots des religions. 




Nous quittons le Vatican non sans avoir vu un convoi de voitures noires aux vitres fumées, entrant dans l’enceinte sous escorte...Francesco????

La péninsule de Sorrento au sud de Naples, en Campanie. 
Contrairement à ce que l’on cherchait, c’est une côte très habitée. La petite route très sinueuse qui mène  vers la pointe de la péninsule grimpe à travers les champs d’oliviers et est bordée quasi en continue de petits villages perchés, de résidences plus imposantes de quelques campings et de restaurants; il s’agit visiblement d’un lieu de résidence pour les WE et les vacances, la vie nocturne. Difficile de se trouver un coin pour la nuit! 
On se gare finalement devant l’entrée d’un marchand de matériaux au détour d’un petit chemin et le «patron» nous accueille le lendemain matin, au réveil, avec le sourire, content de voir cette drôle de maison roulante devant chez lui, nous offre le café et des pêches, très fier de nous faire découvrir sa maison dont la vue s’étend d’un promontoire, de Capri au Golf de Naples, le Vésuve en arrière plan. 


Le lendemain nous traversons l’Italie vers le Nord Est, pour découvrir la cote Adriatique et les Pouilles.


La route entre Manfredonia et Vieste qui serpente en corniche au dessus de l’Adriatique est magnifique. 


Une petite crique désertée par les touristes de la journée le soir de notre arrivée est très appréciée par la troupe pour un bon bain, avant la nuit au milieu des oliviers. 


La nuit suivante se passera au coeur de la Foresta Umbra, superbe forêt de feuillus (qui dépayse après tant de pins et d’oliviers).Un peu de course à pied et de vélo suivi du camion pour quitter la forêt (non sans croiser des troupeaux de chèvres), nous quittons le promontoire du Gargano en direction du Sud est des Pouilles, vers le talon de la botte.